N’espérons plus, mon âme, aux promesses du monde;
Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde
Que toujours quelque vent empêche de calmer;
Quittons ses vanités, lassons-nous de les suivre;
C’est Dieu qui nous fait vivre,
C’est Dieu qu’il faut aimer.
En vain, pour satisfaire à nos lâches envies,
Nous passons près des rois tout le temps de nos vies,
À souffrir des mépris et ployer les genoux;
Ce qu’ils peuvent n’est rien; ils sont comme nous sommes,
Véritablement hommes,
Et meurent comme nous.
Ont-ils rendu l’esprit, ce n’est plus que poussière
Que cette majesté si pompeuse et si fière,
Dont l’éclat orgueilleux étonne l’univers;
Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines
Font encore les vaines,
Ils sont mangés des vers.
Là se perdent ces noms de maîtres de la terre,
D’arbitres de la paix, de foudres de la guerre;
Comme ils n’ont plus de sceptre, ils n’ont plus de flatteurs,
Et tombent avec eux d’une chute commune
Tous ceux que leur fortune
Faisait leurs serviteurs.
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Não esperemos mais do mundo mais promessas
Porcelanas, sua luz, meras ondas as festas,
Que uma brisa qualquer as consegue excitar;
Às vaidades, adeus, já não mais as sigamos:
Se faz Deus que vivamos,
É a Deus mister amar.
Para a vaidade nossa alentar descabida,
Em vão, dos reis à sombra escorre-nos a vida,
Curvada, a sentir, no joelho, o desdém;
Mas reis que podem? Nada. Eles são como somos,
Completamenente humanos,
Eles morrem também.
E se o espírito os deixa, é não mais que poeira
Seja pompa ou pujança, ambas vindas da seira
Cujo brilho arrogante o universo apavora;
E lá dentro da tumba, onde as almas altivas
Inda o orgulho cultivam,
Vem o verme e os devora.
Nomes, hão de perdê-los senhores de terra,
Grãos-juízes da paz, veteranos de guerra;
Como o cetro lhes falta, assim a gleba servil,
E com eles expia uma queda somente
Aquele contingente
Que à fortuna serviu.
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